5 conseils pour écrire un livre blanc qui vous donne de la crédibilité

Quelques astuces pour un livre blanc réussi...

L'outil peut s'avérer assez puissant pour générer de la confiance, de la crédibilité et de la légitimité.

Bien ficelé et bien rédigé, ce document peut donc être envisagé comme un pilier de votre stratégie de contenu pour conquérir de nouveaux clients ou lecteurs.

Sa réalisation doit toutefois s'intégrer à une réflexion profonde. Tous les sujets, toutes les thématiques n'ont pas forcément à être traités sous forme de livre blanc.

La rédaction répond aussi à quelques règles bien précises qu'il convient de respecter afin que l'opération se transforme en réel succès.

Je vous livre ici quelques conseils d'importance à mes yeux.

  1. Attention aux confusions

    Le livre blanc est un outil utile pour asseoir votre crédibilité mais il ne doit pas être confondu avec d’autres documents au risque d’effacer la valeur ajoutée souhaitée.

    En clair, un livre blanc n’est pas un manifeste. Ce n’est pas non plus une plaquette publicitaire ou un dossier de presse.

    Le livre blanc est revanche l’occasion de montrer votre expertise sur un sujet donné et ainsi, de conforter la confiance de vos clients et prospects à votre égard.

  2. Un sujet, un message

    Avant de se lancer dans l’écriture d’un livre blanc, il est nécessaire d’étudier précisément un sujet ou une thématique qui permettra de mettre en avant votre vision et donc votre savoir-faire.

    Au préalable, il faut ainsi enquêter pour surveiller ce qui a pu déjà être écrit pas d’éventuels concurrents, sonder ce qui a été produit par des “experts” et des think-tanks pour se positionner et faire mieux.

    Au final, il faut être original dans sa façon d’aborder cette thématique en délivrant un message clair et en choisissant le plus possible un sujet de niche.

    Il va de soi que ce livre blanc ne peut voir le jour que s’il répond aux questionnements de votre audience ou de vos clients.

  3. Une structure à respecter

    Un livre blanc, ce n’est pas non plus un mémoire ou une thèse. Il faut que le lecteur puisse approfondir une réflexion mais sa lecture doit rester rapide. Entre 12 et 16 pages, cela me semble l’idéal (format livret A5). Le titre doit être simple mais percutant et l’accroche doit comporter une promesse.

    Ensuite, il est souhaitable d’y lire un édito, de 1 000 à 1500 signes, pour donner de la légitimité à son auteur.

    Il s’agit ensuite, dans une première partie, d’exposer vos constats sur le sujet donné avant, dans une deuxième partie, de présenter des objectifs ou des ambitions à atteindre. C’est dans cette deuxième partie que vous pouvez mettre en valeur votre approche sans tomber pour autant dans l’autopromotion. Écrivez ensuite une conclusion en forme d’ouverture pour imaginer de nouvelles perspectives et horizons.

  4. Montrez votre autorité

    L’idée, dans un livre blanc, est de prouver votre connaissance fine d’un sujet et d’amener avec subtilité votre audience à se rapprocher de vos solutions.

    Choisissez ainsi soigneusement vos arguments grâce à des documents sûrs, de notoriété et sourcés. Citez des experts bien identifiés et quelques chiffres et statistiques percutants.

    Évoquez vos expériences et les cas pratiques auxquels vous avez été confrontés et qui justifient votre positionnement. Développez votre propos grâce à des infographies claires.

    Mais éliminez au maximum le jargon et le vocabulaire trop technique. N’oubliez pas que votre livre blanc doit vous permettre d’acquérir de nouveaux prospects et clients sensibles à votre message mais pas autant initiés que vous.

  5. Pensez à le valoriser

    Une fois le livre blanc rédigé et bien relu, il est nécessaire d’en faire la promotion. Quatre moyens pour cela:

    • Sur les réseaux sociaux, particulièrement LinkedIn avec un message d’accompagnement qui en est un résumé rapide.

    • Sur votre site internet, grâce à un bouton d’appel à l’action bien formulé et suffisamment accrocheur, ou sur une page dédiée.

    • À travers un e-mail à votre liste de diffusion ou à travers votre newsletter.

    • Le faire connaître à la presse, ce qui peut être l’occasion de déclencher des articles ou des interviews et de conforter votre présence dans les médias.

Précédent
Précédent

L’écriture est aussi un sport. Musclons-là !

Suivant
Suivant

La crise de la démocratie est aussi une crise de l’expression