Vaincre son illégitimité à écrire

Lire ou écrire, il n’y a pas à choisir.

Voilà un mauvais réflexe dont il est urgent de se séparer : ne pas écrire, car on ne se sent pas légitime.

Et lire beaucoup, beaucoup trop, en espérant enfin obtenir la maturité nécessaire à l’écriture grâce aux différents vocabulaires et styles auxquels nous aurions été confrontés.

C’est pourtant relativement sain d’aiguiser sa curiosité à travers une panoplie de lectures.

En ce qui me concerne, ma routine quotidienne s’articule autour de trois axes:
👉 La lecture de la presse pour ne pas passer au travers des enjeux actuels et rester à la page ;
👉 La lecture de romans pour s’évader, voyager et s'alimenter en références et inspirations ;
👉 La lecture d’essais pour se nourrir intellectuellement et faire le plein d’idées.

Mais une fois que nous avons un rituel de lectures, notre objectif est qu'il ne se transforme pas en obstacle à l'écriture.

Parfois, nous ne sommes pas loin de la boulimie de lectures : celle-ci nous empêche de prendre la plume, car on trouve toujours un autre écrivain, un autre ouvrage à lire absolument, sans quoi nous ne serions que de piètres auteurs. Parfois, plus nous lisons, plus nous nous donnons des raisons de ne pas écrire nous-même, en se disant que nous ne pourrions pas faire mieux.

Oui, il faut lire et lire du papier, c’est plus stimulant que lire sur un écran.

Et oui, il faut s’atteler à lire tous les jours.

Mais cela ne doit pas nous bloquer; cela ne doit pas nous faire ressentir notre illégitimité à écrire.

Car oui, on se sentira toujours inférieur à certains auteurs.

Mais l’important n’est pas d’écrire comme untel. L’important n’est pas de vouloir imiter tel ou tel fin lettré. L’important est de trouver son style, puis de le muscler et de le travailler encore et encore. Il faut que l’écriture devienne comme un jeu.

La lecture peut nous aider à trouver notre chemin personnel vers l’écriture mais la véritable clé se situe entre notre stylo et notre feuille de papier, au sein de notre âme.

La seule solution pour sortir de ce syndrome de l’imposteur est donc de s’isoler et de commencer à écrire : en jetant sur le papier des mots, puis des phrases, les transformer en idées, ensuite les bricoler, les remettre dans l’ordre, les hiérarchiser, les illustrer avec des anecdotes et des histoires etc.

Un travail qui doit d’abord être manuscrit car cela permet d’être plus créatif.

C’est à force de mener ce travail que notre écriture finit par avoir un ton et un style particulier, capable de toucher le cœur de notre cible.

Lire, c’est s’enrichir. Écrire, c’est embellir.

Il n’y a pas à choisir.

Prenez la plume !

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Chacun d’entre nous est légitime à écrire mais c’est parfois un exercice chronophage, qui nécessite de la solitude aussi, une solitude qui peut se transformer parfois pour certains en angoisse et en peur de la “page blanche”.

Je peux précisément vous proposer un accompagnement sur-mesure pour vous aider à trouver votre style et à alimenter vos éléments de langage. Ensemble, nous pouvons ainsi travailler votre prise de parole grâce à des mots percutants dont on aura travaillé l’agencement. Je vous aide ainsi à casser ce syndrome de l’imposteur qui agit comme une chape de plomb et vous donne les clés pour transformer votre expression grâce à des écrits qui marquent les esprits.

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