Les 7 conseils à suivre pour un discours qui captive

Le discours, par où commencer?

Au moment d'écrire un discours, c'est parfois la panique générale, au risque d'être atteint d'un sérieux syndrome de la page blanche.

Remettons les choses dans l'ordre avec 7 conseils clés que je vous livre ici et qui devraient vous mettre déjà sur la bonne voie. 👇

MAIS il ne s'agit que de conseils pour bien les écrire. Un discours, cela se dit aussi et l'art oratoire se travaille aussi.

C'est donc un début du chemin à parcourir que je vous propose pour construire un discours avec style et qui marque les esprits.

Pour allez plus loin, n'hésitez pas à me contacter.

Voici donc les 7 conseils à suivre impérativement.

  1. Etudiez votre public et le cadre de votre intervention.

    Il n’y a pas de secrets. Comme dans l’univers du marketing où l’étude de son persona, c’est-à-dire son client idéal, est fondamental, vous devez étudier votre public avec la même attention : son âge moyen, son secteur d’activité, ses motivations, ses attentes...

    C’est le seul moyen pour bien adapter le ton que vous allez employer.

    De la même manière, vous devrez au préalable étudier le contexte et le cadre du discours : s’il s’agit de réagir à une actualité, une loi, d’apporter un témoignage, un point de vue ou un éclairage... Etudiez également le lieu où vous allez prononcer votre discours pour savoir si cela demande de la solennité ou au contraire de la spontanéité.

  2. Définissez UN objectif.

    A chaque discours, un seul objectif et un seul angle.

    Demandez-vous d’abord quel objectif vous poursuivez à travers votre discours : vendre une solution ou un produit; gagner en capital sympathie; asseoir sa notoriété; développer son expertise ou sa crédibilité...

    A partir de là, précisez l’angle, à savoir le message principal et ne vous détournez plus de celui-ci lors de l’écriture. Un seul angle, cela vous permet de gagner en cohérence et de garder votre auditoire concentré du début à la fin. Si vous avez plusieurs messages, vous allez ouvrir et refermer des parenthèses, de quoi faire perdre le fil à votre audience.

  3. Soignez l’accroche.

    La première minute de votre discours est LA plus importante!

    C’est elle qui détermine le degré d’attention que votre public va vous accorder.

    L’accroche est donc CAPITALE et cela demande souvent de l’exercice en testant plusieurs possibilités.

    Cela peut-être une anecdote, une blague (à l’anglaise), un chiffre clé ou alarmant, un argument “béton”, une affirmation inédite ou l’annonce d’une exclusivité.

    Cela doit être en tout cas marquant et donner le ton de votre discours.

  4. Illustrez constamment.

    Un discours n’est pas une suite d’arguments ou une litanie d’énoncés techniques.

    Pour que votre discours soit mémorable, vous devez le rendre vivant. Et il n’y a pas 36 solutions pour y arriver.

    Il vous faut l’ILLUSTRER grâce à des histoires que vous racontez et qui sont capables d’émouvoir votre public. C’est tout l’art du storytelling.

    Vous pouvez également vous appuyer sur quelques chiffres, suffisamment parlants. Vous pouvez aussi utiliser une ou deux citations bien choisies (ne pas en abuser au risque de paraître prétentieux ou pompeux). Donnez des exemples concrets et, de grâce, supprimez le jargon et tout ce qui rend votre déclaration technique. Parlez VRAI.

  5. Pensez votre discours comme une mélodie.

    Votre discours, c’est un texte que vous aurez écrit certes mais qui va être déclaré à l’oral.

    C’est l’instrument de la conquête de votre auditoire. Et en l’occurence, un instrument, cela donne le rythme.

    Pensez donc à la musicalité de votre texte, grâce à des ruptures de ton, des silences, des exclamations, des articulations précises à mettre sur les mots...

    Utilisez différentes figures de style, c’est aussi ce qui donne de la force à votre discours.

  6. Ne faîtes pas l’impasse sur les transitions.

    Votre discours s’articule autour d’une structure, bien définie à l’avance, avant d’entamer l’écriture.

    Il faut songer à l’articulation de ce plan en pensant systématiquement aux transitions entre les différents développements de votre discours.

    C’est ce qui va permettre de créer un fil tout au long de votre discours, d’y apporter de la cohérence et de la clarté, un moyen donc de ne pas perdre l’attention de votre public.

    Cette suite logique ne s’improvise pas. Ecrivez vos arguments principaux au brouillon et déterminez un ordre qui a du sens et la manière de les relier entre eux.

  7. Rendez votre conclusion mémorable.

    C’est le moment de retenir la respiration de votre public. En concluant, le ton ne doit pas donner l’impression d’une chute vers un “point final” mais au contraire doit se distinguer par un appel, un effet ascendant.

    C’est ce qui permet de laisser votre auditeur conquis avec l’envie de poursuivre l’échange, d’en savoir plus, en somme de vous écouter à nouveau.

    L’une des techniques narratives est d’y placer un cliffhanger pour créer un effet de suspense. On peut aussi envisager un climax pour créer un épisode avec de l’intensité. Plus simplement, il s’agit, tout en résumant et en martelant notre message, de finir avec une note d’optimisme et d’enthousiasme et en ouvrant le champ de votre réflexion vers d’autres possibilités.

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Écrire comme Henri IV (épisode 1 de la série “Politique & Littérature”)

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