Écrivez, c’est bon pour la planète!

Ce texte pourrait ressembler à du « greenwashing » mais il ne l’est pas vraiment.

Voilà pourquoi :

Soyons transparents. Je ne suis pas devenu plume parce que c’est écoresponsable. Je suis devenu plume parce que j’aime écrire et que je crois qu’avec les mots, nous pouvons marquer les esprits, convaincre, réconcilier, réparer… Par ailleurs, l’écriture n’est pas un geste vert en soi si, dans le discours que nous employons, nous faisons passer le message que la protection de l’environnement doit être le cadet de nos soucis.

MAIS, il est certain, c’est prouvé, qu’écrire sur internet est largement moins énergivore que de consommer et publier bien sûr des vidéos. Sur LinkedIn, c’est pourtant le format vidéo qui est désormais encouragé si l’on veut atteindre de bons niveaux d’audience. Dommage tant la spécificité de ce réseau était l'importance laissée à l'écrit, les utilisateurs prenant encore le temps de lire. Mais les injonctions de notre époque, le zapping permanent, un déficit d'attention au-delà de 15 secondes, ont balayé cette bonne intention de départ. On y reviendra peut-être. J'en reste convaincu.

Quoi qu'il en soit, choisir les mots plutôt que le son et les images, c’est donc déjà un petit geste pour l’environnement.

L’idée ici n’est pas de culpabiliser ceux qui créent des contenus vidéo en ligne. Chacun a sa manière de communiquer et puis, si l’on voulait être sérieusement « écolo », il faudrait presque se couper du numérique ! Rappelons que les outils informatiques sont plus émetteurs de CO2 que l’aviation…

Mais il y a une hygiène numérique que l’on peut adopter avec des gestes simples pour réduire son empreinte environnementale et l’écrit en fait partie.

Voilà une belle motivation supplémentaire pour les plumes que nous sommes et un encouragement pour tous ceux qui se demandent comment devenir moins consommateur de données numériques.